Dôme
de Stephen King
de Stephen King
Fantastique
Tome 1 : 828 pages - Tome 2 : 730 pages
ISBN tome 1 : 978-2-253-16978-9
ISBN tome 2 : 978-2-253-16979-6
chez Le Livre de Poche
ISBN tome 2 : 978-2-253-16979-6
chez Le Livre de Poche
ATTENTION, si vous ne l'avez pas lu, je vous déconseille de continuer à lire cette chronique parce qu'il y a de gros spoiler!!!
Quatrième de couverture :
Un matin d'automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu'est ce dôme transparent, et quand - ou si - il finira par disparaître. L'armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l'intérieur se raréfient.
Jim Rennie, premier adjoint de Chester Mill, voit tout de suite le bénéfice qu'il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe.
Un nouvel ordre social régi par la terreur s'installe et la résistance s'organise autour de Dale Barbara, vétéran d'Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en ville...
Jim Rennie, premier adjoint de Chester Mill, voit tout de suite le bénéfice qu'il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe.
Un nouvel ordre social régi par la terreur s'installe et la résistance s'organise autour de Dale Barbara, vétéran d'Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en ville...
Enfin ! Dôme ! Je l’ai lu ! Acheté en
avril, terminé en septembre, bon, ce n’est pas le meilleur Stephen King (mais
en même temps je suis loin de les avoir tous lu) et la lecture s’est faite un
peu au compte gouttes, comme pour tous les « gros » du genre. Un
chapitre par-ci, deux par-là, et encore trois par ici… les deux tomes sont
restés sur ma table de chevet tout ce temps, et je les prenais quand j’avais
envie.
Sur la quatrième de couverture, on peut lire « […]
le retour du King à son meilleur. », et j’ai envie de dire bof. Un gros bof
en fait. Oui, il est pas mal, oui il est assez prenant, oui il soulève pas mal
de problèmes sociaux et oui, le concept est original et je dirais qu’il n’y a
que Stephen King pour imaginer un truc pareil mais… je ne sais pas, j’ai une
impression bizarre, de « pré-mâché », comme s’il l’avait réécrit des
dizaines de fois, un manque de spontanéité et puis j’ai clairement lu des King
bien meilleurs, je pense notamment au Fléau, qui pour moi se démarque
franchement de tous les autres, mais on va dire que dans Le Fléau, la deuxième
partie s’axe beaucoup plus sur le fantastique tandis que pour Dôme, si on y
trouve des parallèles intéressants, on reste dans le social, même si on s’évade
un peu avec la fameuse boîte et les « tête de cuir ».
Maintenant ça reste un très bon ouvrage, bien écrit, pensé, recherché et sympa à la lecture.
On peut être déroutés par le fait qu’il y aie beaucoup de personnages mais perso je m’y suis vite faite sans trop de soucis.
Maintenant ça reste un très bon ouvrage, bien écrit, pensé, recherché et sympa à la lecture.
On peut être déroutés par le fait qu’il y aie beaucoup de personnages mais perso je m’y suis vite faite sans trop de soucis.
Je vais citer ce que je n’ai pas aimé, comme ça ce sera
fait. Pour commencer, Jim Rennie, sa personnalité, lui, je l’ai détesté d’emblée !
Vous me direz c’est fait pour, c’est un dictateur après tout, mais je peux vous
dire que j’étais très heureuse qu’il finisse par y rester, même si ce n’est pas
Carter Thibodeau qui l’a tué. Lui non plus je ne l’aimais pas, mais à la fin
disons que j’aurais préféré qu’il s’en sorte en tuant Big Jim que de mourir
comme ça. Je m’en doutais en plus, c’est limite si je n’ai pas hurlé « Nooon !
N’éteins pas !!! » quand Jim lui demande. J’étais complètement dedans !
Pour finir, le truc que je n’ai pas supporté dès le début, mais je crois que c’est le cas de beaucoup, c’est l’expression de Jim « Cueilleur de coton », tout au long du livre. J’ai souvent failli m’arrêter à cause de ça parce que je ne supporte pas ce genre de vocabulaire, c’est comme les livres où, pour faire parler les noirs, ils mettent des apostrophes à la place des « r », écrivent « li missié », des trucs comme ça, ça m’a souvent fait penser un livre qui aurait pu être chouette s’il n’y avait pas eu cette consonance raciale. C’est plus fort que moi, ça me sort par les yeux !
Pour finir, le truc que je n’ai pas supporté dès le début, mais je crois que c’est le cas de beaucoup, c’est l’expression de Jim « Cueilleur de coton », tout au long du livre. J’ai souvent failli m’arrêter à cause de ça parce que je ne supporte pas ce genre de vocabulaire, c’est comme les livres où, pour faire parler les noirs, ils mettent des apostrophes à la place des « r », écrivent « li missié », des trucs comme ça, ça m’a souvent fait penser un livre qui aurait pu être chouette s’il n’y avait pas eu cette consonance raciale. C’est plus fort que moi, ça me sort par les yeux !
Une chose qui m’a mise mal à l’aise aussi dans le
premier tome, ce sont les crises de « petit mal » que font les
enfants.
La description, les choses incohérente que disent les enfants pendant la crise, les choses bizarres qu’ils font… je sais pas, mais ça a eu du mal à passer, je me dis « je me dépêche de lire ce passage comme ça ce sera fini. ». Pas envie de m’attarder.
La description, les choses incohérente que disent les enfants pendant la crise, les choses bizarres qu’ils font… je sais pas, mais ça a eu du mal à passer, je me dis « je me dépêche de lire ce passage comme ça ce sera fini. ». Pas envie de m’attarder.
Mais il y avait aussi des personnages super, comme
Jackie, Linda, Rusty, et Ollie à la fin. J’ai bien aimé Dale Barbara et ceux
qui le soutiennent aussi.
J’ai trouvé qu’il y avait pas mal de répliques marrantes et de situations cocasses, on voit que Stephen King s’est amusé en écrivant ce roman, d’ailleurs j’ai noté quelques perles pour les ressortir à l’occasion ;). Les répartie sont bien trouvée et le ping-pong verbal occasionnel entre deux perso est savoureux.
J’ai trouvé qu’il y avait pas mal de répliques marrantes et de situations cocasses, on voit que Stephen King s’est amusé en écrivant ce roman, d’ailleurs j’ai noté quelques perles pour les ressortir à l’occasion ;). Les répartie sont bien trouvée et le ping-pong verbal occasionnel entre deux perso est savoureux.
En général, avec Stephen King, on est souvent déçus de
la fin, mais dans Dôme je l’ai trouvée meilleure. Bon pas hyper travaillée non
plus, mais on dirait qu’il a fait un effort cette fois. Cet incendie, l’attente,
l’air qui manque, les survivants ici et là, la boîte, les effets des « têtes
de cuir », etc. j’ai trouvé que c’était
bien organisé pour que tout ça ne se termine pas trop vite et qu’on aie le
temps d’achever le livre avant de voir le mot « fin » mis
brutalement, comme c’est le cas d’habitude.
Bref, un livre sympa, à lire si vous avez l’occasion,
qui peut nous apprendre beaucoup de choses et nous faire réfléchir sur la
nature humaine lorsqu’elle se trouve sans autre choix que de survivre à
elle-même.
Et vous, vous en avez pensé quoi ?
Edit : Et Happy Birthday Stephen King!
Edit : Et Happy Birthday Stephen King!
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