dimanche 25 août 2013

Charlie et la chocolaterie

                 Charlie et la chocolaterie
de Roald Dahl

Jeunesse/Young adult

210 pages

ISBN : 978-2-07-061263-5

Chez Folio Junior




Quatrième de couverture : 




Mr Willy Wonka est le plus incroyable inventeur de chocolat de tous les temps. Son usine, la chocolaterie Wonka, doit être un endroit vraiment magique !
L’extraordinaire histoire du jeune Charlie Bucket commence le jour où il gagne l’un des cinq tickets d’or permettant de visiter la mystérieuse fabrique du confiseur. Mais il est bien loin d’imaginer les folles aventures qui l’attendent…






J’avais vu le film il y a des années avec Johnny Depp, d’ailleurs je l’ai en DVD, comme tous les Tim Burton, parce que pour moi c’est le Grand Maître du cinéma et pas un de ses films ne m’échappe, mais je m’égare là… Bref, j’avais bien aimé le film et en voyant le bouquin à la Fnac il y a quelques semaines, je me suis dit « Pourquoi pas ». Après tout, c’est le livre d’enfance fétiche de bon nombre d’américains (en tous cas j’en ai beaucoup entendu parler dans les séries outre-atlantique) et j’aime les lectures légères et enfantines de temps à autre…

Je l’ai lu en deux soirées, et encore, parce que je me suis forcée à m’arrêter le premier soir pour avoir le plaisir de lire le reste le lendemain, sinon je crois que je n’en aurais fait qu’une bouchée ! Mais j’ai déjà mangé beaucoup de chocolat en le lisant ; je vous jure, on lit le début, et on a une envie irrésistible d’une jolie tablette de chocolat. En ce me concerne, je rêvais d’une tablette Super-Délice Wonka à la Guimauve ou Surprise Croustillante Wonka aux Noisettes et j’ai été bien dépitée de ne dénicher qu’une banale tablette de chocolat au lait… m’enfin c’était bon quand même !^^

Car c’est là-dessus que s’ouvre le livre : l’envie oppressante de Charlie Bucket pour le chocolat, envie qui le torture car d’une part, lui et sa famille sont très très pauvres, au point de ne pouvoir s’acheter rien d’autre à manger que du choux, du pain et des pommes de terre en très petites quantités pour nourrir sept personnes ! Et d’autre part car l’usine de chocolat Wonka se trouve au cœur de la ville, et Charlie sent constamment les effluves de chocolat arriver jusque ses narines.

On se plonge facilement dans le contexte et la pauvreté de ces gens, et on salive d’envie de chocolat avec Charlie. C’est incroyable qu’un livre puisse faire naître de telles sensations ! Surtout que je ne suis pas une grande fan de chocolat, j’aime bien de temps en temps mais sans plus, et là j’aurais tout donné pour une tablette lol.

Revenons à Charlie, il découvre donc son ticket d’or et avec 4 autres enfants, il gagne ainsi le droit de passer une journée inoubliable à la chocolaterie Wonka pour découvrir les mille et une inventions du magicien du chocolat.

Willy Wonka leur présente des tas de choses qui donnent l’eau à la bouche : des bonbons que l’on suce et qui ne s’usent jamais, du caramel qui fait pousser les cheveux, des chewing-gum aux goûts exceptionnel, des bonbons carrés qui ont l’air ronds… le tout en parcourant sur un bateau une longue rivière de chocolat ou en se déplaçant dans  un ascenseur qui ne fait pas que monter et descendre…

J’étais sceptique au début, j’avais peur que tout ça soit trop « bébé », trop enfantin et je ne pensais pas que j’allais aimer mais… cette lecture est un délice ! C’est le cas de le dire, c’est un bonbon au chocolat qui font lentement dans la bouche et qui laisse un goût rêveur longtemps après l’avoir lu. Je me suis prise au jeu et je me suis vraiment amusée, j’ai plusieurs fois éclaté de rire aux répliques cinglantes et à l’humour déjanté de Willy Wonka. J’ai inventé des airs sur les chansons des Oompa-Loompa, avec lesquelles je suis d’ailleurs entièrement d’accord, (surtout celle sur la télé).

En refermant le livre j’avais des étoiles plein les yeux. Honnêtement ça faisait un bon moment que je n’avais plus lu un livre sans calculer combien de pages il me restait, longtemps je n’avais plus regardé l’épaisseur en cours de lecture en me disant « Merde ! C’est presque fini ! ». Et ensuite j’ai bien regretté qu’il n’existe pas une telle usine dans la réalité… .







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